Chiroulet

Le Tourmalet étant un défi un peu trop grand pour Mathilde nous avons cherché un col plus à sa portée. Nous avons donc trouvé un col se nommant le Chiroulet : pourtant pas si facile que son petit nom gentillet pourrait laisser croire.

C'est un col qui atteint l'altitude de 1 072m. La montée dure 10,5 km, pour 435m de dénivelé positif. La pente moyenne est de 4,2% avec pour le kilomètre le plus dur : 10% et même 20m à 17%... dur-dur ! 

Une petite pause s'est imposée pour pouvoir se désaltérer, pas de chance pour redémarrer nous étions dans la portion la plus pentue  !!! 

Mais au final, le challenge a été réussi !!! et elle pourra se venter que ce col : son frère ne l'aura pas fait... mais bon il s'est fait plaisir avec d'autres.

Pour le retour nous avions la remontée au chalet mais elle a capitulé au début de la montée du col d'Aspin. Elle aura tout de même fait 40km. Belle sortie !

Pic du Midi

Nous avions réservé une journée pour visiter le Pic du Midi, et par chance elle fut magnifique et très ensoleillée. Le programme du jour : balade, pique-nique et visite du Pic du Midi.

Avant leur de notre télécabine, nous avions prévu une mini-randonnée (celle-là les enfants la valident  aisément, surtout quand elle se termine vite). 

Et au milieu des remontes-pentes à la station de La Mongie nous avons découvert un troupeau d'alpagas. Assez surprenant mais, l'animal est totalement adapté aux conditions.

un bébé alpaga

L'instant tant attendu : la restauration rapide en compagnie des alpagas.

Au delà du panorama splendide et de l'horizon à perte de vue, c'est toute l'histoire qui entoure le Pic du Midi qui est fascinante. Quel exploit pour tous ces ouvriers, ces scientifiques et autres alpinistes qui y sont montées par leurs propres moyens par des voies quasiment impraticable !

Faille de Rolland

Nous avons même tenté tous les quatre l'expérience du ponton dans le ciel, pas très rassuré mais ça l'a fait le temps de la photo pour la postérité.

Des moutons en mauvais postures ? même pas

Nous y reviendrons une prochaine fois mais ce coup-ci nous tenterons l'expérience d'y dormir une nuit afin de mieux apprécier le ciel étoilé et profiter d'un moment à part !

Comme les pros

Nous avions l'habitude de regarder la montagne et surtout les cyclistes qui passaient devant le chalet. Nous étions attentifs à l'équipement, et surtout la technique de chacun.

Un jour, nous avons vu monter un cycliste aux couleurs spécifiques et surtout à une allure qu'aucun autre ne pouvait égaler. S'en était plutôt surprenant de voir la facilité et la vitesse à laquelle il avalait la route avec son vélo de contre-la-montre.

Le voyant redescendre nous avons eu tout juste le temps de prendre la photo... après analyse détaillée du vélo et de la tenue du coureur, Mister-Bapt en a conclu que c'était un pro de la Groupama FdJ... et pas n'importe lequel !?

Nous avons eu la chance de voir Bruno Armirail, le tout nouveau champion de France du contre-la-montre de l'année ! 

Après un complément d'enquête, il s'avérait que terminait son entrainement solo sur ses terres, avant de rejoindre son équipe pour préparer le Tour d'Espagne (Vuelta).

Sur les crêtes d'Aspin

Le col d'Aspin en vélo c'est 1490 m d'altitude... mais via une petite randonnée départ de ce même col, il est possible d'aller plus haut à 1754 m au Plo del Naou. La vue y est magnifique !

Mister-Bapt en pleine réflexion

Vue du lac de Payolles

Les animaux sont en transhumance et donc vont là où ils leur plaisent, généralement en altitude afin d'éviter les mouches et autres insectes parasites.

Et même si nous avons l'impression qu'ils vont n'importe où, ils suivent généralement les mêmes chemins, pour preuve ces lignes de transhumances sur le flanc de la vallée.

Tout le monde avait le sourire, certainement parce que le pique était prévu juste après !

On the top of the world

Au final une randonnée de plus de 7 km avec plus de 300 m de dénivelé.

 

Aspin pour tout le monde

Notre chalet étant dans la montée du col d'Aspin : c'est bien le col qui fallait que tout le monde monte. Les premiers à tenter l'expérience furent les garçons. Et le tout premier à franchir la ligne fut évidemment Mister-Bapt.

Pour rappel, depuis Sainte-Marie-de-Campan : c'est 12,6 km de montée avec 642m de dénivelé positif. La pente moyenne est de 5,1% avec un passage maximal à 8,3%.

Comme vous pouvez le constater il était très content !

 

Ensuite est venu le tour de la Mini-Miss qui souhaitait également réussir l'ascension.

Pour l'anecdote, nous avons croisé la voiture de Gabriel, son camarade de club !

Malgré les 5 derniers kilomètres (à partir de notre chalet), les plus difficiles, elle a réussi le challenge.

Victoire

Rando avant vélo

Dès notre arrivée, après avoir vidé le coffre et rangé les affaires, nous sommes allés faire une randonnée autour du chalet, et ce, avant même de faire du vélo.

Nous n'avions pas prévu le circuit mais nous avons trouvé la boucle de l'Espiadet à 200 m de la maison, et que nous avons décidé d'un commun accord de suivre. 

C'est un circuit de près de 6 km avec à peine 215 m de dénivelé positif mais ces quelques mètres de montée sont condensés en une petite portion raide !

Sur la fin, la bruine est apparue mais rien de suffisant pour réellement nous mouiller et nous empêcher de respirer le bon air de la montagne.

Beaucoup de limaces de sortie pour nous accueillir

Chalet dans les Pyrénées

Notre chalet se situait à Payolles dans la montée du Col d'Aspin. Nous avions le premier pour nous et le dernier étage pour les enfants. Un endroit très paisible le matin et en fin de journée. Par contre avec beaucoup de passage de cyclistes en journée... normal car cela reste une montée habituelle du Tour de France. 

La particularité du coin est que c'est une zone de transhumance, cet à dire qu'il y a des vaches, des ânes et même des chevaux qui gèrent en toute liberté jour et nuit. Il faut donc que les randonneurs, les cyclistes et les voitures cohabitent avec tout ce beau monde.

vue de notre balcon

Starlette

Sur la route des Pyrénées, nous avons fait escale à Mont-de-Marsan. Une halte bien méritée avec à la clé une nuit d'hôtel et avant un repas au restaurant chinois où tout était à volonté... le rêve des belettes.

Le lendemain matin au petit-déjeuner, la Mini-Miss avait repéré la possibilité de se préparer une boisson chaude à emporter. 

Et comme l'avait décidé, avant de partir elle est partie se faire sa "cup" !

On ne dirait pas une business girl de la City de Londres ?

Admirez ce sourire de fierté de la mission accomplie avec succès !!!

Lourdes autrement

Début août, j'avais émis le souhait d'accompagné Mémé au pèlerinage de Lourdes en tant qu'hospitalier. Et je tiens tout de suite à dire que c'est loin d'être des vacances, sauf peut-être pour ceux qui n'ont pas les mêmes contraintes horaires que les autres :)

Dans tous les cas, ce sont quelques jours qui sont durs, fatigants mais tellement enrichissants humainement et qui permettent de comprendre pas mal de concept de la vie ! Pas simple à expliquer, mais cela vaut la peine d'être vécu.

Bref tout cela pour dire que j'ai passé un moment fort mais incroyable.

Ci-dessous mon acolyte Michel accompagnant Michel, puis moi en compagnie de Thierry... à tous les quatre nous formions le quatuor inséparable.

Et la religion dans tout ça ? Comment dire, on baigne dedans à tout moment, mais ce n'est pas ce qui m'a animé... et j'ai très bien pu en échanger avec l'évêque du diocèse de Séez Monseigneur Feillet.

Pour l'anecdote, c'est l'évêque en personne qui m'a remis mon dizainier marquant la fin de mon premier pélerinage ! 

Afin de connaitre toutes facettes de cette expérience, j'avais également demandé de faire une garde... c'est très simple, on veille toute la nuit au chevet de l'ensemble des chambres. Pas beaucoup de répit.

Par contre, j'ai pu prendre une petite pause au petit matin et voir le sanctuaire vide de tous pèlerins... un moment hors du temps !

Incroyable expérience, que je vais renouveler sans hésiter, et l'année prochaine j'aurais une filleule...